**Sept jours s’étaient écoulés depuis l’arriver la jeune Pryde dans la cette petite ville appeler Reveal Down. D’ailleurs, à chaque matin, elle s’éveillait avec l’étrange impression de ne pas se sentir chez elle. Jamais au Canada elle n’aurait pu percevoir, ni la mer, ni les palmiers de par sa fenêtre ! Il faut dire également, que la température suffocante ne l’aidait pas à s’adapter à ce nouvel environnement. Mais elle n’était pas seule à se sentir en lieux inconnu. À chaque soir, Noah lui offrait une scène digne de film dramatique, la suppliant de retourner au Canada avec Papou (Nom affectueux attribuer à son grand-père.) C’était plutôt éprouvant à géré pour la jeune mère de 26 ans. Elle lui permettait alors de dormir avec elle dans le lit simple que renfermait sa chambre au deuxième étage. Peut-être n’était-ce même pas pour Noah qu’elle faisait cette ‘’Faveur’’… En faite, elle se sentait déboussolée, seule et perdue. Elle avait besoin elle aussi (Sans vraiment vouloir se l’avouer) D’une présence, de support et d’un peu d’amour. Cet après midi là, Korine avait amené Son petit blondinet avec elle, dans les rues de Reveal Down. Elle en avait assez de déballer ses boîtes et de monter ses meubles. Chaque jour, Korine avait l’impression que pendant la nuit, il s’ajoutait une dizaine de boîtes au compte. Quel cauchemar ! C’était peut-être la chaleur qui la faisait divaguée ? Peut-importe, en voyant le soleil ardent expédier ses chauds rayons sur la ville, la jeune femme se dit qu’une bonne glace au chocolat remontrait probablement le moral de son petit ange. C’est ainsi que les deux aventuriers se rendirent dans le centre ville, en regardant avec de grands yeux, tout se qui pouvait être vue ! Il y avait beaucoup de gens et surtout beaucoup de bruit. Des chaînes de vélos, des talons de chaussures martelant de sol, des miaulement de chat errant, des pleurs de bébé, des rires et les couinement de roues, d'une vieille brouette contenant une niche à chien. Korine tenait à la main son cartable de partitions musical qu’elle avait apporté en vue de préparer ses cours qui ne tarderaient à commencer. De son autre main, elle serrait celle de Noah Son instinct de mère n’arrivait pas à faire confiance à tous ses étrangers. Elle gardait son enfant près d’elle. Le blondinet tant qu’à lui, trottinait nochalament à ses coter en se mordillant les lèvres. Son regard d’enfant semblait vigoureusement intéresser à tout se qui bougeait autour. Comme si il se laissait émerveiller par un rien. Le regard de Korine s’attendrit. Elle adorait voir la candeur dans les yeux des enfants… Cela la fascinait. Elle sourit tendrement. Puis tout à coup, elle sentit quelque chose lui foncer de plein fouet dans l’épaule gauche. Sur le coup, ses feuilles s’envolèrent dans tout les sens. La jeune femme écarquilla les yeux et se retourna vers l’imbécile qui lui avait foncé dedans. Le jeune garçon, torse nue, haussa les épaule en souriant de manière à dire ’'Désolé m'dame’’ et tourna immédiatement les talons, continuant ainsi sa route. La mâchoire de Korine déclina, elle laissa alors échapé:**
Hééé... !!
**Mais en vainc, le jeune adolescent s'était déjà éloigné. Et la politesse ! Korine espérait de tout coeur que les gens de cette ville ne soient pas tous aussi insouciant. Elle soupira et baissa les bras en baragouinant d'une moindre voix.**
Oui c’est ça ! Pas de problème… Je me débrouille hein ! Merci….!
**Continua-t-elle comme si elle déblatérait toute seule. Korine se pencha alors vers le gâchis de feuilles étendu sur le sol et s’empressa de les ramasser avant qu’un autre abrutit ne les piétine. Korine laissa un long soupire s'échaper de sa gorge. Elle leva les yeux vers son fils qui semblait troublé. Elle dit alors.**
Reste près de moi d’accord…
**Dit-elle en lâchant sa main pour ramasser ses feuilles musicales tout en gromnollant d’un air découragé, de se trouver dans cette ville perdu remplis de gens indifférent à son sort. Elle ravalait sa rage… Pfff… Elle s’en fichait bien ! Elle se débrouillerait toute seule… Comme d’habitude ! Elle n’avait besoin de personne…. Du moins, c’est ce qu’elle essayait toujours de se faire croire. Son coeur se serra.**